Les Zaventures de Léo et Ludo…en live! Leur Tour du Monde 2018…Anecdotes, trucs, astuces…

Un projet mûrit depuis longtemps dans ma tête et celle de Ludo, un ami de longue date : faire le tour du monde ensemble. 2018 est notre année, nous attaquons ce périple de 347 jours par l’Australie le 10 Janvier.
 
La Nouvelle-Zélande c’est la nature, c’est de magnifiques paysages, c’est des centaines de kilomètres de routes incroyables, c’est des coins plus perdus les uns que les autres… C’est aussi super loin ! Une fois qu’on y est, autant profiter de tout au maximum, c’est ce que je fais depuis le 13 février.
Je ne suis pas parti pour le parapente, Ludo ne vole pas, j’ai déjà un sac de presque 15 Kg sur le dos et je n’estime pas mon niveau suffisant pour voler seul là où je ne connais pas du tout la montagne et l’aérologie. Partir pour voler est certainement quelque chose de super, pourquoi pas un projet futur… Je n’ai tout de même pas perdu mon âme de parapentiste, vous pensez bien ! Le vol me manque beaucoup, surtout suite à mon accident du mois de mai, je n’avais refais que trois vols avant de partir. J’ai donc cherché à voler ici en Nouvelle Zélande pour profiter de ce décor à la fois commun et bien différent de chez nous.
C’est à Queenstown que je trouve une école avec laquelle voler. Une école, c’est pour moi une manière d’avoir du bon matériel, de découvrir un nouvel environnement de vol avec des locaux, de partager ce moment et d’avoir des infos sur la pratique du parapente dans ce pays.
J’appelle le moniteur la veille au soir du jour prévu, le rendez vous est fixé à 6h30 à l’école, j’ai une heure de route pour y aller… Ça pique, mais la motivation et l’excitation de voler à nouveaux facilitent grandement mon réveil ! C’est aussi tôt parce qu’il y a une autre heure de route pour se rendre sur le site du jour. Nous arrivons à Trebble Cone, une station de ski à la Néo-Zélandaise à côté de Wanaka, un site où le speedflyer Jamie Lee a fait quelques runs. J’ai pu admirer le paysage depuis les airs sous mon Ozone Mojo 5, retrouver le plaisir et les sensations du vol. J’ai profité de 5 rotations pour voler paisiblement, gratter le long de la falaise en soaring, prendre les petits thermiques devant le déco mais aussi envoyer du 360 face planète et de la SAT! J’ai aussi beaucoup discuté avec les trois moniteurs et les autres élèves, c’était super de se retrouver à l’autre bout du monde entouré de personnes qui partagent la même passion.
Je me suis forcément posé la question du cross, ici les grandes étendues de nature sauvage rendent de grands espaces inaccessibles, par la route en tout cas ! Mais comment font-ils ici en cross? Les conditions sont elles suffisamment bonnes pour traverser les no man’s lands à coup sur? Évitent-ils ces zones et volent-ils principalement là où il y a un minimum de civilisation?
J’ai eu mes réponses, crosseurs, crosseuses tenez vous bien, ici si les ambitions sont grandes, ils partent avec de quoi manger, faire du thé (il peut faire froid la nuit!), dormir et marcher longtemps, très longtemps…! En effet, si aucun autre choix qu’une vache n’est envisageable, le crosseur peut facilement se retrouver à plusieurs jours de marche du premier signe de vie d’un autre être humain ! Il est presque commun de faire 2 ou 3 jours de rando et camping sauvage après un cross, coup de bol, aucune chance de faire une mauvaise rencontre avec une bête, les seuls prédateurs sont des possums et des lapins ! C’est entre autre pour cette raison qu’il n’y a pas de compétition de distance ici.
Toujours autant motivé pour venir gouter aux joies du cross en Nouvelle Zélande? Mouai pas sur hein..!
La suite de mon voyage se poursuit à partir du 8 mai en Amérique du sud, j’aimerai essayer de voler en soaring au bord de l’océan au Chili ou au Pérou, affaire à suivre…

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